Après la main-d’œuvre, le stock est la deuxième charge qui génère le plus de dépenses dans une entreprise. Même si nous avons parfois le sentiment que tout va toujours plus vite, les taux de rotation des stocks ne se sont pas forcément améliorés ces dernières années. En effet, avec les crises successives, on a pu assister à des phénomènes de surstocks ou des stocks à flux tendus, voire, dans les cas extrêmes, à des pénuries de matières et de composants !
La rotation des stocks est pourtant primordiale pour s’assurer d’avoir des produits de bonne qualité, non dégradés ou encore en usage (dates de péremption). Alors comment peut-on améliorer ses prévisions ?
Le premier élément de réponse se trouve dans la mise en place d’indicateurs de suivi de gestion. Nous vous conseillons de reprendre nos derniers articles sur les KPI :
Une deuxième réponse peut être apportée, de manière plus précise avec deux indicateurs : celui du taux de rotation des stocks et de la durée moyenne de stockage.
Le taux de rotation des stocks
Le taux de rotation des stocks évalue la qualité de la gestion des stocks. Il se mesure d’après votre stock de début et de fin (quantité ou valeur). Il est évident que cela nécessite au préalable un comptage de vos produits. La rotation du stock se calcule d’après votre chiffre d’affaires et votre stock moyen :
CA produits vendus/stock moyen (au prix de vente) = taux de rotation stock
Votre entreprise gère bien ses stocks lorsque votre taux de rotation est élevé.
La durée moyenne de stockage
Il s’agit du délai passé entre le moment où vous avez acheté et vendu vos marchandises.
On peut la mesurer de deux manières :
– (stock moyen/coût annuel des achats) *360 jours
– 306 jours/taux rotation des stocks
On s’attachera à diminuer au plus juste cette durée pour être certain de conserver des produits de bonne qualité et non obsolètes.